L’EMPEREUR DES BOULEVARDS

A la fin du 19eme siècle, Georges Feydeau est un ado rebelle. Alors que sa mère l’encourage à étudier, celui ci griffonne des pièces de théâtre. Si bien qu’il se tourne définitivement vers l’écriture de vaudevilles. Cette pièce musicale retrace la carrière courte mais détonante de ce génie des situations rocambolesques. 

La première fois que j’ai entendu parler de Feydeau, c’est en voyant, à la télévision, la pièce Le fil à la patte, joué entre autre par Christian Clavier. J’avais à peine 10 ans, mais c’est à ce moment là que j’ai commencé à apprécier le style du vaudeville, et à rire des situations cocasses, des amants dans le placard, des dizaines de personnages secondaires qui ne servent à rien mais qui changent tout. 

Dans L’empereur des boulevards, Olivier Schmidt retrace sa vie, sans omettre le passage difficile entre grandeur et décadence de ce maître incontesté du vaudeville. C’est cependant avec une certaine retenue qu’il aborde cette période critique où Georges, après ses premiers succès, se laisse aller dans le milieu de la nuit, dans de établissement comme Maxim, où il perd pied dans le jeu, la drogue et trompe allègrement sa femme. 

Une pièce particulièrement bien construite. Une mise en scène qui lie l’écriture et la réalisation des pièces à une époque passionnante, un grand soin sur le décor et les costumes, le tout lié dans un Paris du début du XXème siècle, où tout était fête et champagne. 

Pièces de Feydeau que j’ai vues : 
– Un fil à la patte, au Théâtre Montparnasse (mon article ICI)
– La dame de chez Maxim au Théâtre du Gymnase (article ICI).
Son style étant totalement intemporel, nous n’avons pas fini de nous réjouir de pouvoir voir ou revoir ses pièces. 

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