Une pièce de Marlène Grimmer
Actuellement au Théâtre de la Boussole.
Relation presse : Gaëlle Job
Le problème, c’est que je ne sais pas parler de cette pièce sans en dire trop.
On arrive dans la pièce alors qu’Alex est en train de faire la fête. Un peu trop, d’ailleurs. On comprend vite, par l’ambiance, la musique, les lumières colorées, que la fête est cocaïnée.
Puis on rencontre sa sœur Nina. Nina est là pour elle, mais elle aimerait être encore plus là et l’aider à sortir de cette addiction.
Nina rencontre Eve dans une soirée. Eve tombe amoureuse de Nina. Un peu trop, d’ailleurs.
Puis Alex rencontre Rosa, une voisine. Rosa vit seule. Elle attend son mari. Elle lui parle, alors qu’il n’est pas rentré. Elle lui parle un peu trop, d’ailleurs. Mais ça n’est pas grave, elle lui redira tout quand il rentrera à la maison …
Vous l’aurez compris, cette pièce parle d’addiction(s). Ces 4 femmes, toutes différentes, sont toutes « un peu trop ». Mais trop quoi ?
Dans une mise en scène « en étages », le spectateur est trimbalé d’une scène à une autre, d’un appartement à l’autre et l’on observe ces 4 femmes seules ou en duo dans des moments de vie, ou de solitude. Parce que l’addiction mène toujours à la solitude … Ou est-ce que c’est la solitude qui mène à l’addiction ?
« Jure-le » c’est un drame aux saveurs de retrouvailles, c’est une comédie à la gloire des petits instants. Un hymne à la vie, aux femmes, et à l’amour, aussi fou soit-il.
Marlène Grimmer
Comme je le disais au début de cet article, je ne sais pas parler de cette pièce dans en dévoiler trop. Vous allez donc devoir me faire confiance et aller la voir.
Quelques dates en mars vous permettront de découvrir cette pépite, qui met coup de pied dans la fourmilière de notre époque.