Une pièce de et avec Maude Sambuis
Mise en scène de Marcel Hettak
Actuellement au Théâtre Essaïon
On connaît Camille Claudel la muse du grand Rodin, Camille Claudel la sœur de Paul le poète, mais que connaît on vraiment de Camille Claudel ?
Née en 1864, elle décède en 1943, après avoir passé 30 ans en hôpital psychiatrique. Plutôt violent … mais avant ça, sa vie aura été plutôt remplie. D’art et d’amour. D’autant pourraient dire, de tout ce qu’il faut pour être heureux. Et pourtant …
J’avais lu il y a très longtemps la biographie d’Anne Elbée. Autant dire que le personnage m’intrigue depuis bien longtemps. J’ai parfait ma connaissance avec la visite du splendide musée Camille Claudel à Nogent-Sur-Seine, ouvert il y a quelques mois et le musée Rodin. Le film avec Vincent Lindon est également une bonne source d’informations sur la vie de ces deux personnages.
Concernant la pièce, il s’agit d’un seule-en-scène, interprété par une actrice dont la ressemblance est plutôt frappante. Ou peut-être n’est ce que le contexte. Elle se parle à elle même, elle parle parfois à Auguste ou à d’autres personnes qui la côtoient dans l’hôpital. A son frère aussi, parfois. Ou n’est-ce que dans sa tête ? En tous cas, on passe par toutes les étapes charnières de sa vie, tout ce qui a fait d’elle une femme extraordinaire.
Une mise en scène qui n’aurait pu être autrement avec une actrice parfaite dans le rôle de cette femme hors du commun. Maude Sambuis nous offre un portrait touchant de cette femme, perdue dans une époque qui n’était pas faite pour elle …
Un très joli cadeau à la fin … je n’en dis pas plus et laisse la surprise à ceux qui iront voir la pièce.