WOMAN AT WAR

Un film de Benedikt Erlingsson
Nationalité : islandais
Sortie le 4 juillet 2018

Hella est obnubilée par une chose : faire la guerre à l’usine d’aluminium qui défigure son beau pays, l’Islande. Elle décide donc de saccager le matériel, couper les lignes à haute tension, faire sauter les dispositifs au péril de sa propre sécurité. Elle a un autre rêve, devenir maman, et adopter un enfant. Un jour, elle reçoit un courrier qui lui dit qu’une petite Nika, 4 ans, l’attend en Ukraine.

L’amour de son pays plus fort que tout

Le film est une incroyable ode à l’amour pour son pays. Hella n’a qu’un but : le préserver au maximum et c’est splendide à voir. Elle l’observe, elle le respire, elle le vit. On prend conscience de tout ce que l’homme a détruit, au delà des ressources naturelles qui s’amenuisent de jour en jour, même la vue, le paysage est détruit. Dès les premières scènes, on voit Hella partir en courant au milieu des champs, pour échapper à l’hélicoptère qui recherche le coupable. Elle sera en fuite jusqu’à la fin du film. Malheureusement, elle s’est lancé un défi de taille …

Cette usine centrale apporte du travail, des énergies, de l’électricité, du confort aux habitants. Il faut bien se dire que sans cette usine, la vie quotidienne des gens en seraient fortement bouleversée. Avec l’arrivée de Nika dans sa vie, cette petite fille de 4 ans qu’elle doit partir chercher en Ukraine, ses plans sont renversés. Il faudra qu’elle choisisse … avant que les autorités ne l’attrapent …

L’importance de la musique dans la construction du film

Tout au long du film, deux groupes de musique apparaissent quasi continuellement. Ils font partie intégrante du film. Les musiciens évoluent avec les personnages en traînant avec eux leurs lourds instruments. Un groupe grec dont le but est de souffler des conseils à Hella pour la réalisation de ses projets, et un groupe ukrainien, qui lui apporte du courage. Ces apparitions qui se fondent parfaitement dans le décor, apporte une magnifique originalité au film.

A noter également, comme fil conducteur, un touriste espagnol qui apparaît aux moments phares de l’histoire, en apportant une touche de comique dans l’histoire. Il vient visiter l’Islande à vélo. Ce beau, ce magnifique pays, qui est encore une belle étendue de nature à préserver.

Ce film est fabuleux. Tant par l’histoire que par sa construction. L’ensemble rend une oeuvre capitale et indispensable. Il n’est d’ailleurs pas sans rappeler un autre monument “3 billboards : les panneaux de la vengeance”. Non pas par l’histoire, qui est en tous points différente, mais dans l’engagement de cette femme, seule contre tous, dévouée à sa cause.

 

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