BAJIRAO MASTANI

Un film de Sanjay Leela Bhansali
Nationalité : indien
Sortie le 25 juillet 2018

Le film Bollywoodien est un style bien à part. On se permet quelques attentes bien précises, comme l’esthétique de l’image, la beauté des personnages et des sentiments qui les lient. On attend que les protagonistes soient poursuivis par un malheur et une tristesse sans nom, de par leur situation personnelle ou familiale, mais que l’art et la danse leur permettent d’y faire face pour se montrer sous leur meilleur profil. Ici, tout est réuni, et bien plus encore.

Un film d’une esthétique époustouflante

L’image du film est merveilleuse. Les palaces font rêver, les personnages sont beaux, parés de splendides bijoux dorés, maquillés parfaitement, les chorégraphies magnifiques, les sentiments bienveillants à souhait.

Même sans être fanatique ce type de films, il n’est pas possible de ne pas s’émerveiller devant tant de beauté, et on oublie rapidement les 2h40 de film et on plonge dans l’enchantement des Mille et unes nuits.

La musique est très présente sans l’être trop. Le dosage est parfait et chaque chorégraphie est indispensable. Elle ne sont pas juste là pour orner le film mais font partie intégrante du scénario. Elles contribuent bien évidemment à la beauté du film.

Une histoire d’amour sur un réel fond d’actualité

Le jeune Bajirao est élu pour devenir le nouveau Peshwa (équivalent du 1er ministre), en Inde, au début du 18eme siècle. Il est donc propulsé au plus haut de l’empire hindou. Il est marié avec la belle Kashi Bai, avec laquelle il forme un couple merveilleux.

Lors d’un voyage, il rencontre Mastani, fille d’un roi hindou et d’une mère musulmane perse. Elle lui demande alors son aide pour lutter contre ses ennemis musulmans qui menacent d’envahir leur fort. Elle deviendra bien évidemment son amante. Cette petite histoire d’amour aurait pu passer inaperçue, s’il ne commettait pas une erreur primordiale, lui offrir un cadeau qui, pour ce peuple, représente une demande en mariage. Dans ce monde merveilleux, l’amante devient sa deuxième femme, après quelques chamailleries, elles deviennent amies et tout finit bien dans le meilleur des mondes.

Le scénario, bien léger de prime abord, ne sort pas du trio infernal classique : Le mari, l’épouse et l’amante … Cependant, ne vous y laissez pas avoir. L’ensemble est une réelle représentation de notre actualité, avec ses problèmes sociaux, politiques et culturels. L’homme tiraillé entre les deux femmes qui représentent chacune une culture différente et pour lesquelles il devra se battre pour survivre. 

 

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